Les Américains fêtent Halloween, leur fête nationale, le 4 juillet, et à l’égale de ferveur, Thanksgiving, le quatrième jeudi de Novembre. Elle est d’ailleurs une fête nationale depuis 1883. Les familles se déplacent entre tous les États des USA pour partager le repas sacré autour de la dinde farcie. Il y aurait environ 46 000 volatiles consacrés aux agapes familiales. Sans oublier le clou de la fête, lorsque le Président des États-Unis gracie la dinde à la Maison Blanche, pour la laisser finir sa vie choyée dans une ferme.
Raconté comme ça c’est aussi joli qu’un épisode de la petite maison dans la prairie. Seulement voilà et si les dindes se rebellaient elles aussi ?
C’est l’histoire de la dinde sauvage qui terrorise Washington… Corpulente, arborant des plumes noires brillantes, elle mesure un mètre de haut et court à 15 km/h. Elle attaque, elle griffe les joggueurs comme les passants qu’elle renvoie parfois à l’hôpital. Bref elle fait peur.
Alertée, les autorités tentent d’arrêter la bestiole, sauf qu’elle est rusée, ce qui ne vient pas spontanément à l’esprit quand on pense à une dinde. Coincée sur un pont par ses traqueurs, elle n’hésite pas à sauter dans l’eau, nager et disparaître, pour réapparaître.
La coupable à plumes a désormais son portrait affiché au sein du parc, sur le mode suspect dangereux. Mais pas question de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir attrapée, elle est toujours en cavale, disant en quelque sorte, ne me prenez pas pour une dinde.
Bonne semaine.