Nous voilà à l’été, nous retrouvons dans les tiroirs la provision de masques, dont nous ne nous servons plus, mais que nous conservons gardant à l’esprit un prudent « on ne sait jamais », le virus est en vacances et tant mieux s’il n’envisage pas de les partager avec nous. On nous l’annonce en train de se ragaillardir ayant engendré toute une petite famille riche des virus dérivés de la souche.
Le manège, ce sont les élections qui se profilent. Elire les députés. Et là, vraiment, encore plus que pour la présidentielle… Il ne se passe rien.
Beaucoup de candidats. Peu enfièvrent la foule, sauf scandales et faits divers ou promesses du grand soir par la révolution, genre « les aristrocates à la lanterne », sorte d’hymne de la révolution française, punissant ainsi tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec les révolutionnaires. Pas réjouissant.
Simplement on a perdu les classes populaires, celles qui font bouillir la marmite France, leur préférant pendant 5 ans, les agiles trentenaires dont la formation exceptionnelle leur a laissé croire qu’ils pourraient penser à la place de tous. Mauvaise pioche.
Vous referez bien un petit tour de manège, celui des pronostics, on joue le match à l’avance et on passe du prudent « je crois que » à l’affirmatif « je te l’avais bien dit » ! Souvent, d’ailleurs, le propos s’agrémente de quelques remarques sur le port de la barbe que les hommes arborent avec fierté -une différence dont les féministes extrémistes ne peuvent pas revendiquer l’égalité- la place des femmes et des jeunes parmi les candidats, mais encore faut-il les connaître.
Dans un tel paysage nous avançons comme les poules en picorant ça et là parce que nous pouvons aussi parler du temps, de l’amour, de la beauté ou de la colère de ne plus trouver d’huile de tournesol ou le pot de moutarde, comme ça m’est arrivé hier. C’est ça aussi la campagne électorale.
Bonne semaine à tous.